-
Les filles de l'école hier nous avaient averti qu'il n'y avait pas de route jusqu'à Granara sur 40 km...
Nous partons donc avec quelques appréhensions... qui vont vite s'avérer justes. Le départ était pas mal, pendant les 10 premiers km, malgré les grimpettes. Mais le parcours est devenu de plus en plus galère, pour devenir la route de l'impossible !
Après 20 km sous la chaleur et les montées, nous stoppons un pick-up, qui nous sauve la mise jusqu'à Granara.
Nous pédalerons ensuite jusqu'à Santuario où nous allons décider de la suite de notre parcours...
Nous retrouvons encore les mêmes paysages et les grandes propriétés privées. Nous avons envie de court-circuiter la partie, jusqu'aux environs de Manizales, pour se redonner envie de rouler.
1 commentaire -
Très belle route dans la jungle, avec quelques cascades et de jolis points de vue, mais assez physique.
Nous entendons et voyons beaucoup d'oiseaux, entre autres un superbe perroquet rouge.
Arrivés à San Carlos, on nous indique le camping hôtel San Antonio au bord de l'eau. Mais, une fois devant l'entrée, nous remarquons juste en face, un pensionnat avec un grand parc et nous leur demandons la permission de camper.
Elisabeth, notre guide du jour
Elisabeth et Tania
Les élèves apprennent à siffler à Sylvie
La directrice accepte de suite et nous voilà à faire connaissance avec les élèves qui nous servent même de guides, en nous emmenant vers une grande cascade par un sentier écologique, avant la visite de l'école, ses plantes et ses animaux.
Nous profitons des douches et des toilettes de l'école .
Nous avons échappé à un gros orage en mettant notre tente à l'abri ce qui n'aurait pas été possible au camping.
votre commentaire -
Comme toutes les fois au départ, ça grimpe énormément ! Mais, la route est agréable et nous avons décidé de faire une petite étape pour se baigner un peu.
Ce qui arrive lorsqu'on touche à la jungle...
Beaucoup de nids suspendus aux arbres
Nous longeons la rivière, où nous trouvons un camping qui n'a que le nom... Lorsque nous arrivons, le patron est en plein entraînement de ses coqs de combats, avec quelques copains, et ne nous capte même pas.
Nous nous entretenons donc avec son épouse et, lorsque nous lui demandons les "baños" pour prendre une bonne douche, elle nous montre que, pour se laver, c'est dans le "rio" ! Tant pis, le coin est sympa et nous n'avons plus envie de rouler.
Voici notre salle de bain !
Dans le camping, juste une toile. C'est celle d'un couple de Medellin, qui viennent en moto passer 4 jours de repos. Ils nous adoptent de suite et nous passons de bons moments ensemble.
Il est super équipé : machette, hache, hamac et surtout... le rhum !
Il nous donne quelques hameçons et du fil de pêche pour que nous puissions survivre le reste de notre voyage. Le soir, il a tellement abusé sur le rhum qu'il n'arrive plus à attacher ses hameçons ! C'est Sylvie qui joue à la couturière.
Nous ne mangerons pas de poissons ce soir !
Wilson et Sonia préparent la soupe traditionnelle
1 commentaire -
Nous démarrons en descente et, alors que nous nous arrêtons à la première station pour faire le plein d'eau, tout un groupe de cyclistes font leur pause et nous interrogent curieusement.
Nous en trouverons beaucoup sur notre route.
Plus loin, alors que nous prenons enfin l'intersection pour El Penol et Guatapé, nous tombons en pleine Fèria. Tous les cow-boys du coin font des démonstrations avec leurs superbes chevaux qui dansent.
Il y a aussi les bovins, barbecues géants et tout ce qui va avec.
Chorizo
Nous traversons des paysages avec des cultures de légumes très variées. Dans les montées, les nombreux touristes colombiens qui se rendent au même endroit nous saluent et nous encouragent.
Nous apercevons enfin le célèbre rocher El Penol et arrivons à la superbe ville colorée de Guatapé. Nous logerons dans le seul hôtel camping tenu par un anglais, où nous prendrons un repos bien mérité.
Pas belle la vida ?
Après une nuit réparatrice, nous voila partis pour grimper les 740 marches du rocher El Penol.
Pour une journée de repos, ce n'est pas mal !
En haut, une superbe vue sur les presqu'îles. Elles ont été formées par un barrage hydro-électrique qui a englouti l'ancien village (qui à été reconstruit depuis).
Quelque part dans le coin, une des villas de Pablo Escobar
Nous descendons maintenant visiter la très belle ville de Guatapé, où toutes les maisons - mêmes les plus récentes - sont colorées et personnalisées avec des frises en relief qui représentent les coutûmes et légendes de la région.
Les fruits des palmiers forment des perles
Un jour de repos, et nous nous ennuyons déjà !
Demain, nous partons en direction de San Rafael, une petite étape afin d'envisager la suite, par des petites routes en pleine nature mais au niveau des dénivelés, c'est la surprise totale.
Et, si vous voulez savoir si ça monte, ne demandez surtout pas aux colombiens car pour eux, en dessous de 10 %, c'est plat !
3 commentaires -
Après une nuit à Bello, nous nous lançons jusqu'à Medellin, où nous passons le cap des 1000 km à notre compteur dans une circulation infernale.
Nous galérons énormément pour nous rendre au centre et à la Plaza de Bottero. Cette ville que les guides mettent en avant ne nous marquera pas plus que ça.
Dans de nombreuses ville il y a de nombreux téléphones publiques humains, des personnes dans la rue ont un prix affiché à la minute sur eux et un téléphone portable attaché à une ficelle , nous essayerons de vous montrer ça en photo.
Plaza Bottero à Medellin
Que choisir ?
Les herbes magiques
La fatigue aidant et, le fait que nous ne sommes pas très "musées" y est certainement pour beaucoup. Nous ne retiendrons donc de celle-ci que bruit, pollution et embouteillages. Nous avons décidé d'en partir au plus vite en direction de Guatapé ; ça n'aurait pas été chose facile si un cycliste sympa ne nous avait pas servi de GPS en nous accompagnant sur une dizaine de kilomètres, avec une grande partie sur autoroute.
Déjà le Brésil ?
Nous qui voulions faire une étape tranquille... car nous n'avons pas pris un jour de repos depuis plusieurs jours... nous voila partis pour une montée de 18 km non-stop avec une vue imprenable sur la ville.
Les hauteurs de Medellin sont desservies par un téléphérique et des escaliers électriques. La ville s'étend jusqu'en haut des montagnes. La nuit, avec les lumières, c'est vraiment impressionnant.
La criminalité à baissé de 80 %. Alors qu'avant, au temps du cartel de la drogue, cette ville comptait parmi les plus dangereuses.
Pendant notre montée, nous nous arrêtons pour le repas de midi dans une gargote vide où les propriétaires doivent être en vacances : bancs et tables à l'ombre... nous trouvons même où s'ouvre l'eau.
Tout à coup, alors que nous mangeons, une alarme se met en route pendant 10 minutes ! Nous continuons tranquillement et, un gars en moto arrive vers nous. Il vérifie tout et nous dit : pas de problèmes, vous pouvez rester.
Nous arrivons enfin au terme de cette montée, où nous sommes passés de 1500 à 2200 m et il fait assez frais. Nous demandons à un poste d'essence la possibilité de camper derrière, où il y a une belle pelouse. Tout le personnel est d'accord mais la grande chef, pas gracieuse du tout et qui ne nous regarde même pas en face, refuse fermement en nous répliquant que ce n'est pas un hôtel... nous l'avions remarqué !
Le propriétaire de la maison à côté, qui se trouvait là, nous invite à monter la tente sur sa pelouse. Et nous trouverons même de quoi se doucher... en lui demandant bien sûr !
Il nous offrira aussi le café mais ça ne va jamais plus loin.
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires