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Un parcours très sympa aujourd'hui. Nous trouvons les gens beaucoup plus avenants et les chiens moins agressifs, cela doit être comme chez nous suivant les régions.
Ce matin, un couple de cyclistes de route nous questionnent en roulant puis plus loin nous font signe de les rejoindre boire un coup avec 3 autres de leurs amis, ils nous paient nos boissons et nos friandises.
Plus loin, sur la route, un motard nous offre des mandarines. Il y a des jours comme ça où tout baigne !
Nous arrivons plus tôt que prévu aux portes de Medellin.
Popote de midi en pleine ville
Auprès de mon arbre, je vivrai heureux, dirait Brassens
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Nous prenons enfin du plaisir à rouler après 800 km et malgré les dénivelés impressionnants. Nous nous arrêtons manger à la ville de Cisnéros. Dans cette ville, une ancienne locomotive de la région d'Antioquia est entreposée. Alors qu'il se met à tomber un déluge, la serveuse nous propose de rentrer les vélos dans le restaurant.
Attention à la descente !
De nouveau, des collines entières plantées de canne à sucre
Etonnant ces deux curieux voyageurs !
Au passage, nous visitons une école
En guise de digestion, 10 km de côte, avec des zones à 12 %, où nous sommes obligés de pousser, avant une belle descente jusqu'à Santiago, où nous camperons en pleine ville, à l'abri sur la terrasse d'une discothèque.
Rien de tel qu'une discothèque pour dormir au sec !
Dans cette petite ville, il y a - comme de partout - une population très pauvre. Certains se lavent à même la rivière et nous retrouvons la débrouillardise de ceux qui ont réutilisé l'ancienne voie de chemin de fer pour transporter les écoliers éloignés, avec des wagonnets poussés par une moto ou un scooter? Ils comptent même agrandir le parcours !
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Nous passons de 250 m d'altitude à 1000 m avec certaines parties à plus de 9 % mais une route beaucoup plus calme car les gros camions ne la prennent pas.
Nous apprécions ces moments de tranquillité, nous voyons beaucoup d'oiseaux. Mais nous nous rendons compte de plus en plus de l'emprise de tous ces gros élevages de bovins sur la jungle jusqu'au plus haut des sommets.
Des montagnes entières ont été mise à nu. Nous nous imaginons ce que devait être le paysage avant. Ces grandes haciendas, avec des villas superbes ont l'air d'avoir le monopole. Mais le retour de la médaille se fait ressentir : l'érosion et les glissements de terrains se remarquent tout le long de notre parcours.
Le paysage avant
La partie arrière n'en a pas pour longtemps...
Voici ce qu'il reste des années plus tard
Termitière
Une grande bosse et ensuite, une descente à pic nous emmène au village de San José, où nous trouvons à camper vers une Hacienda avec possibilité de se doucher et d'avoir la chance de prendre nos repas sur l'eau grâce à l'ingéniosité du patron.
Sylvie et Ange
Nous avons bien dormi car les nuits sont plus fraîches en altitude. Par contre, les fourmis sont très agressives et des crapauds géants viennent nous tenir compagnie
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Toujours très chaud mais parcours moins physique. Nous dormirons deux fois dans des petits hôtels, pour profiter d'une bonne douche et se requinquer un peu, car ce climat amazonien n'est pas propice au camping : chaleur, hygrométrie maxi et bébêtes qui vous piquent.
Une technique que nous avons appris ici et qui vaut mieux que toutes les pommades spéciales démangeaisons : frotter du savon sec sur les piqûres.
Dans les chambres, il y a même quelques sangsues.
Un perroquet qui ne parle que l'Espagnol (normal), une tortue qui ne parle pas (normal aussi) !
Même dans l'oreille... comprend pas !
Les petites bêtes aiment les jambes de Sylvie
Surprise... ils en ont aussi !
Avant
Après
A quoi ça sert les frigos ? Ici, 40° et 80 % d'hygrométrie et ça se garde !
Au fait, nous avons retrouvé l'arbre du voyageur
Aujourd'hui, nous frisons les 800 km. Et, nous venons enfin de parcourir une route sans les gros camions infernaux. Nous avons vu et entendu pas mal d'oiseaux : canaris, ménates, perruches, perroquets, etc...
Sur la route de Puerto Berrio
Termitière
Dans la ville
Incroyable ! Les nouveaux TGV, une moto pour faire avancer des wagons de voyageurs !
Ne cherchez plus les hirondelles, elles sont toutes ici !
Nous avons sacrifié cette journée pour mettre à jour ce que vous êtes en train de lire. Demain, nous partons direction Medellin et risquons de vous laisser pas mal de jours sans nouvelles car nous regrimpons dans la deuxième cordillère et il va certainement nous falloir pas mal de temps...
Le soir, dans toutes les villes, la musique est de mise. Chaque bar, restaurant ou tout autre commerce a d'énormes hauts parleurs et c'est à celui qui met sa musique la plus forte, ça donne vraiment une ambiance unique !
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Toujours des montées et descentes cassantes, un paysage de jungle que nous apprécions difficilement à cause des énormes camions avec lesquels il faut jouer au chat et à la souris. Heureusement, il y a souvent une bordure réservée aux deux roues mais pleine de bouts de pare-brise ou ferraille. Toujours d'immenses élevages qui empiètent sur la forêt en déplaçant des populations.
Tout du long des barrières, pour l'instant nous avons l'impression que la Colombie est un grand parc
Il fait de plus en plus chaud... Dès le matin, le thermomètre de mon compteur affiche 29° et au plus fort de la journée 39/40°. Nous raccourcissons donc nos étapes.
A midi, nous voyons un grand campement en bordure de route. C'est une opération d'envergure de reboisement. Il y a des tentes réfectoire, pharmacie d'urgence, maitres d'oeuvre etc... Nous leur demandons de partager leur table pour manger à l'ombre.
Nous dormirons cette fois-ci entre un village et son fleuve, au pied d'un grand bambou. A côté de notre tente, un gros trou dans la terre et une tête à l'intérieur... comme un énorme serpent. Nous apprendrons, plus tard, que c'est un iguane. Ouf ! Nous en avons vu plusieurs l'autre jour au rafting.
La police veille de partout
Nouveaux paysages en bordure de route
Nos pires ennemis
Là aussi... des menteurs ! Ils veulent faire croire qu'ils vont oeuvrer pour le peuple alors qu'ils dépensent déjà une fortune en pub !
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