• Vous ne verrez pas de photos du rafting car le prix de celles-ci était plus élevé que celui de la prestation.

    De San Gil au campement dans le Canyon

    Les adieux aux amis du camping

    De gauche à droite, après Sylvie : un Stéphanois qui remonte d'Argentine à vélo et qui l'a laissé pour quelques temps au sud de la Colombie avant de remonter jusqu'aux Etats unis, à côté de lui une copine qui est venue le rejoindre, ensuite un jeune couple de Chti qui visitent depuis 6 mois l'Amérique du sud et le meilleur à droite un comédien Belge qui est tout le contraire d'un sportif et qui essaie tous les sports extrêmes. Pour le rafting, il a fait le plus hard et il a décidé de ne pas ramer, il a fait une bonne partie à l'envers et à la vue des vidéos nous étions tous morts de rire !

    Nous quittons San Gil en poussant les vélos par des ruelles dépassant les 30 % pour monter au plus haut point de la ville afin de rejoindre la grande route. Sur le passage, nous visitons une salle de sport !

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    Coucou amical à nos amis de Rivforme

    Nous grimperons de 1000 à 2000 mètres en 25 km. Tout à coup, au bord de la route, nous apercevons un vélo avec des espèces de sacoches à l'arrière. Il nous fait de grands signes, nous nous approchons et faisons connaissance.

    C'est un jeune Colombien de 19 ans, Juan David, futur prof d'EPS qui est parti de Bogota en direction de Santa Marta, leur Côte d'Azur. Il est très content de rouler avec nous et nous nous retrouvons vite avec des bracelets porte chance autour du bras.

    A l'arrière de ses sacoches, un bois enroulé comme une liane. Nous apprendrons ensuite que c'est aussi un porte bonheur ! Lorsque vous dormez à côté, les bons rêves se réalisent.

    De San Gil au campement dans le Canyon

    Nous arrivons à l'entrée du parc de Chicamocha, où nous prenons l'un des plus grands téléphériques au monde, couvrant une distance de 6,3 km ! Nous sommes assez déçus du spectacle, nous avons eu de plus belles perspectives du canyon depuis nos vélos...

    De San Gil au campement dans le Canyon

    Entrée du parc de Chicamocha

    Aucune des vues ci-dessous n'ont été prises du téléphérique, mais simplement de nos vélos !

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

     De San Gil au campement dans le Canyon

     De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    De San Gil au campement dans le Canyon

    Après les superbes descentes, nous retrouvons du faux plat qui nous casse les jambes et de nouveau des montées épuisantes. Le jeune nous propose de venir dormir vers sa famille, à une trentaine de km. Mais vu notre état de fatigue à tous les trois nous lui disons que ce n'est pas raisonnable car la nuit va tomber. Nous trouvons, non sans mal, un endroit plat pour bivouaquer, entre la route et une rivière qui nous servira de salle de bain.

    De San Gil au campement dans le Canyon

    Notre baignoire

     

    Le seul hic, le repas... Nous avons toujours une petite réserve en secours mais à midi, nous avons déjà mangé à trois sur notre provision et, ce soir, ce sera une petite soupe à partager entre nous... ça fait léger pour pédaler le lendemain.

    Juan est très gentil et sa mère l'appelle souvent sur son portable, elle est très rassurée qu'il ne soit plus seul pour rouler.

    Le lendemain, une montée qui dépasse parfois les 10 %. Nous sommes K.O. et je m'aperçois que j'ai perdu mes lunettes de soleil en prenant une photo quelques km plus bas.

    Alors que nous réfléchissons, Juan part comme un fou en courant jusqu'en bas et remonte avec mes lunettes sur ses yeux, très fier de lui ! Nous le traitons de "loco" (fou).

    Lorsque nous arrivons à la bifurcation où réside sa famille, nous décidons de ne pas le suivre car ça nous fait faire un détour et ici, ce n'est pas rien.

    Les adieux émouvants et nous continuons jusqu'au dessus de Bucaramangua car cette grande ville ne nous inspire pas du tout.

    Nous nous retrouverons, ce soir là, à camper vers un ferrailleur. Toute la nuit, des bruits d'usine et de hauts parleurs à tue-tête... tout cela entourés de 3 ou 4 chiens.

    Le matin, le gardien du site se fait arracher les deux mains par un chien alors qu'il voulait les séparer. Les morsures sont très vilaines et Sylvie joue à l'infirmière et lui conseille de ne pas rester comme ça. Le seul hic, c'est qu'ici, les soins ne sont pas gratuits.

    Il ira finalement se faire recoudre

     


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  • Petite pose à San Gil le rendez vous des sports extrêmes et des rues au dénivellé de fous

    Petite pose à San Gil le rendez vous des sports extrêmes et des rues au dénivellé de fous

    Dénivelés extrêmes

    Petite pose à San Gil le rendez vous des sports extrêmes et des rues au dénivellé de fous

     

    Petite pose à San Gil le rendez vous des sports extrêmes et des rues au dénivellé de fous

    Avocats extrêmes aussi !

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     Petite pose à San Gil le rendez vous des sports extrêmes et des rues au dénivellé de fous

    Petit tour dans la jungle pour rejoindre une cascade de 180m de haut

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    Pour Alexandra, peux-tu leur envoyer quelques cordes d'escalade ?

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    Petite pose à San Gil le rendez vous des sports extrêmes et des rues au dénivellé de fous

    Nous avons retrouvé Tarzan et Jane !

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    Un peu de relaxation

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    Ce mardi matin, nous allons faire du rafting pour se donner un peu d'adrénaline avec Perrine et Martin, un jeune couple de Lille, qui sont au terme de 6 mois de voyage en Amérique du sud.

    La région comporte un des meilleurs sites au monde sur le Rio Fonce pour pratiquer ce sport. Nous nous contenterons d'un site plus cool pour ne pas se casser un genou avant le départ demain.

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    L'eau, ça donne faim ! (Perrine et Martin)

    L'après midi, visite d'une des plus belle villes du Santander : BARICHARA, perchée sur une falaise dominant la vallée du Rio Suarez. Elle a été classée monument national en 1975 pour sa remarquable architecture coloniale. Plusieurs feuilletons colombiens y ont été tournés.

     

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Travail de forçat pour réparer les rues

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

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    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Tuc-Tuc très coloré

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Dans ce village et toute la région du Santander, vous pouvez déguster les fourmis géantes à gros cul, grillées et salées comme des cacahuètes !

     

    Petite pause à San Gil, le rendez-vous des sports extrêmes

    Demain, nous démontons une nouvelle fois la tente pour nous rendre au parc national de CHICAMOCHA, en direction de BUCARAMANGA. Ici se trouve un canyon plus profond que le grand canyon d'Arizona, 2000 m contre 1600 m. Le début du parcours s'avère très physique.

     

     


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  • Ce matin, il nous reste autour de 45 km à faire pour rejoindre San Gil. La route est beaucoup plus agréable, beaucoup moins cassante, avec un paysage de jungle et de vue sur les immenses montagnes.

    Nous voyons quelques jolis oiseaux et nous goûtons mandarines et citrons au passage. Le genou tient bon. Le seul bémol : ces énormes camions-trains qui nous frôlent à des vitesses impressionnantes. Beaucoup de colombiens, souvent des vacanciers, nous font des signes d'encouragement ou nous filment.

    La chaleur tourne maintenant autour des 36°C.

    Nous arrivons vers les 12h30 dans cette ville, avec des rues au dénivelé impressionnant, à la limite de l'incroyable. Même à pied, elles sont hard !

    San Gil est le départ de tous les sports d'aventure (escalade, canyoning, spéléo, rafting, parapente, vtt).

    Nous resterons ici 3 nuits pour se requinquer et faire quelques visites avant la prochaine étape assez physique où nous allons rouler au bord d'un grand canyon...

     

    De Olbar à San Gil

    De Olbar à San Gil

    Socorro

    De Olbar à San Gil

    De Olbar à San Gil

    De Olbar à San Gil

    De Olbar à San Gil

    Futur hôtel à touristes

     


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  • Comme Tunja était la ville la plus haute du pays, nous pensions que la suite allait être cool... mais cette étape nous a prouvé le contraire ! Nous avons fait beaucoup plus de dénivelé positif que négatif. La route est une continuité de montagnes russes mais avec des descentes d'environ 1 km, de 6 à 8% - quelquefois plus - et les montées de même, ce qui veut dire qu'on ne peut pas prendre de rythme et que c'est hyper cassant pour les jambes.

    Sylvie reprend mal au genou et compense avec l'autre jambe. Elle va avoir une jambe plus grosse que l'autre ! Au bout de 66 km, nous sommes HS et cherchons à nous poser pour la nuit. Nous demandons à une station service ; il nous propose de camper devant chez lui, dans un tas de gravas, en bordure de route et au milieu d'un tas d'animaux ! Sylvie manque de se faire mordre un mollet par le chien, il a du penser qu'il était trop dur... et moi je me fais pincer par l'oie, elle ne risquait pas de se casser les dents !

    Nous déclinons l'offre et prenons une route de travers où nous trouvons une clôture ouverte et posons la tente, avec vue sur les montagnes.

     

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Les vautours nous guettent... surtout ne pas montrer la fatigue !

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Beaucoup de cavaliers dans cette région

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Alors que nous prenions une photo, ils nous invitent à rentrer et déguster un bon jus de fruits de mandarine fait maison. Le propriétaire à même dressé les guêpes... il nous montre : il tape sur le nid et personne ne bouge. Impressionnant !

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

    Après Barbosa jusqu'a Olbar

     

     


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  • Après avoir passé 2 nuits à Tunja pour reposer le genou de Sylvie, nous partons pour une montée de 17 km non stop de 6 à 8%. Ensuite, quelques descentes entrecoupées de bosses pour nous rappeler à l'ordre.

    Ensuite, une belle descente jusqu'à Moniquira, où notre compteur affiche 76 km. Nous traversons enfin de nouveaux paysages. Nous passons de la végétation de montagne, qui ressemble un peu à la notre, à un paysage de jungle et un thermomètre qui suit la courbe. Nous sommes passés de 2800 m à 1000 m !

    Nous sommes dans la région des ananas et des cannes à sucre. La ville de Barbosa ne nous inspire pas trop. Nous décidons donc de pousser plus loin pour chercher un endroit pour camper. Toujours des propriétés privées... Nous tentons un chemin vers une maisonnette où il y a du monde dehors. Ce sera un refus. L'excuse de la dame : un cadavre de vaches est en train de se faire dévorer par les vautours à quelques mètres et, pour l'hygiène, ce ne serait pas bien pour nous... Des vautours, il y en a de partout. Ce sont les nettoyeurs des estancias du pays.

    Nous continuons et, au bout de 84 km au compteur, une grande usine de Pannela (sucre de canne) avec un grand pré en dessous. Nous demandons aux ouvriers très surpris de nous voir. Après quelques hésitations, l'un d'eux prend l'initiative de téléphoner au patron. Il accepte et nous ne nous retrouverons pas dans l'herbe mais sous la terrasse du réfectoire, où la jeune cuisinière nous offre le café, le repas du soir et même la douche. L'un des ouvriers nous offrira deux sachets dePpannela citron pour agrémenter nos gourdes.

     

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

     De Tunja à quelques kms de Barbosa

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    ??????

     

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    Gîte et couvert gratos

    De Tunja à quelques kms de Barbosa

    Mais non, c'est pour pipi !

     

     
     


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