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Près du palais présidentiel les voitures sont passées à la poêle à frire
Place des saltimbanques
En Colombie, les maisons reviennent cher car en plus des menuiseries, il y a les barreaux
En Colombie quand on mendie, ce n'est jamais sans raison !
ça y est le blog est fermé !
( ces pages vous ont plu ? vos commentaires m'encouragent à continuer ce blog)
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A l'hôtel d'El Espinal, comme il y a deux étages, le propriétaire nous propose de laisser les vélos en bas. Il y a un énorme portail métallique et un gardien de nuit mais il nous conseille tout de même de les attacher. Nous sommes alors assez surpris !
Un moment plus tard, alors que nous descendons pour manger, le gardien et un employé nous interpellent pour mettre les vélos dans une chambre fermée en bas, ce serait plus sûr !
Tout de même surprenant mais tant pis... nos deux vélos ont dormi dans une chambre seule et gratuitement.
La route qui doit nous emmener à Bogota n'est pas très motivante à cause des nombreux bus et camions. Heureusement, il y a une bande en bordure de chaussée pour les deux roues mais quelquefois elle disparait à cause des travaux et là, il faut tripler l'attention pour ne pas finir tout plat comme ces nombreux chiens.
Beaucoup de pépinières en bordure de route
Dommage, nos petits enfants auraient certainement adoré
Nous sommes aux environs de 380 m d'altitude et nous allons monter à 2800 m pour arriver à 2650 m à destination.
Alors que nous arrivons à une station pour faire le plein d'eau, nous apercevons un couple de cyclistes de route colombiens qui nous avaient fait signe en nous dépassant et, à leurs côtés, un cyclotouriste qui vient nous saluer. Il est australien et vient d'Ushuaïa.
Il nous explique affolé qu'il ne peut plus continuer car il y a un grand tunnel qui traverse la montagne et il est interdit aux vélos. Les colombiens lui expliquent alors qu'il est possible de le contourner en faisant demi tour mais que ça va être très raide ; ça ne l'enchante guère et ils appellent alors la police pour leur demander la solution !
Nous, très calmes, avions déjà pensé à arrêter un pick-up car le stop marche très bien ici. Mais la police arrive et, après une brève discussion, ils stoppent un camion et lui intiment pratiquement de nous emmener à l'autre bout du tunnel.
Nous voila partis tout les cinq. Mais le problème, à la sortie de celui-ci, c'est qu'il ne s'arrête plus alors que nous avions décidé de faire tout le parcours à vélo pour ne pas arriver trop tôt à Bogota.
Nous questionnons nos compagnons de voyage et ils nous montrent sur la carte où ils ont demandé de se faire déposer. Nous ferons donc une vingtaine de kms avant de stopper.
A ce moment là, l'australien nous aide à descendre les vélos et il reste dans le camion pour continuer.
Nous apprendrons qu'il a négocié avec le chauffeur pour ne pas se taper les montées, c'est facile de voyager comme ça !!!!!
Enfin chacun sa vision du voyage !
Le lendemain, nous faisons une étape très physique et très désagréable, deux cars se sont comportés en véritables assassins et ont failli nous renverser.
Un chien a aussi pris un coup de pare-choc juste devant nos yeux. Et, la pluie et le froid avec la fatigue se faisantt ressentir, nous décidons sagement de nous arrêter avant Bogota pour traverser la ville reposés car ce sera une étape à risques.
Ici nous avons le droit !
Le lendemain, ça grimpe toujours avant une belle descente qui nous emmènera aux portes de la ville en fin de matinée et sans encombres.
Nous logerons dans la Candelaria, la ville historique de Bogota pour finir notre séjour et nous ne retoucherons plus les vélos.
Et oui, c'est l'arrivée après 2314 km !
Merci à ceux qui nous ont encouragé par leurs petits commentaires.
Merci à Schwalbe pour ses pneus super costauds car pas une seule crevaison.
Merci à notre bonne étoile qui nous a préservé de tous les dangers.
Merci aux camions de ne pas nous avoir fait tout plat.
Merci à notre PC de ne pas nous avoir lâché malgré les secousses.
Mersi a Alexandra d'avoire corijez les fotes en différé de 6 hrs (allé jeté un cous d'oeil à son superbe blog voyage !)
Merci à l'avion de ne pas s'écraser au retour.
La question que nous avons entendue tous les jours : "de donde viene ?"
L'exemple à prendre pour nos bouchers, boulanger-patissiers et restaurateurs : ici que ce soit le pain, les pâtisseries ou la viande c'est toujours servi avec une pince et ils portent un bonnet et quelquefois un masque en papier, même les vendeurs de rue.
Lorsqu'ils vous servent une part de poulet, ils vous donnent une paire de gants en plastique pour le manger sans vous en mettre plein les doigts.
Nos vélos l'auraient bien mérité !
Au cours de notre dernière journée, nous avons fait quelques photos en flânant dans les rues de la vielle ville historique, en commençant par les tags car Bogota est la ville des graffitis. Cette culture est très présente dans les grands centres urbains du pays, ils dénoncent corruption, répression et intolérance et revendiquent la liberté avant tout.
Des visites touristiques sont même organisées autour de ceux-ci.
Des Tags en veux-tu en voila..
Les chaussures pendues aux fils elles sont bien réelles
Allez, un petit jeu pour finir !
Tous les tags ont une signification qu'il faut chercher dans les dessins
1 - Votez pour le plus joli tag
2 - Votez pour le plus expressif
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Les fourmis du désert sont des déserteuses.
Profitant que les cigales chantent à tue-tête, elles ont faussé compagnie à leur troupe.
En effet, un groupe de celles-ci, très agressives, qui devaient être chargé de garder la fourmilière ont profité de notre passage pour prendre possession de l'une des sacoches avant de mon vélo.
Pas celle qui contenait la nourriture mais l'autre, ce qui prouve bien que ce n'était pas pour manger mais simplement pour abandonner leur poste.
Ces fourmis clandestines ont voyagé du désert de Tatacoa à Natagaima soit 70 km de piste, route et traversée du Rio Magdalena dans une situation assez confortable pour échapper à leur sort.
Les vélos ont ensuite stationné dans le petit restaurant de l'hôtel où nous avons passé la nuit et le lendemain, bizarrement, plus personne dans ma sacoche.
Etait-ce leur destination finale ou ont elles trouvé un transport plus rapide pour atteindre leur but ?
Nous ne le saurons jamais !
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Rien à dire sur ce parcours, à part cette grande route avec ces énormes camions de pétrole et autres véhicules, toujours à fond la caisse, tous ces monuments en bordure qui vous rappellent les nombreuses victimes, comme de partout en Colombie et le paysage banal de rizières et parc à vaches. Heureusement, un peu d'artisanat local et des rencontres nous font paraître les kilomètres moins longs.
Alors que nous profitons d'un orage pour se faire des frites en bordure de l'autopista arrive vers nous un sympathique couple d'autrichiens qui ont pris une année sabbatique pour voyager en Amérique du Sud
Arrivée à El Espinal
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Nous repartons sous une chaleur torride par une nouvelle piste d'après les conseils d'un moniteur colombien qui nous a assuré un paysage muy bonito en grimpant par la montagne qui surplombe le Rio Magdalena, une piste empierrée mais roulante d'après ses dires.
La végétation change en s'approchant du fleuve
Au départ c'était pas trop mal... en dégonflant un peu les pneus pour amortir les chocs. Mais, au bout de 20 km, nous avions déjà les cervicales en compote ! Et vu de ce qui nous attendait par la suite, nous abdiquons et décidons de traverser le fleuve en barque pour rejoindre la grande route.
Peu après avoir quitté la barque, un producteur de melons nous en offre deux énormes que nous ne pouvons pas refuser malgré le poids et le manque de place. Nous en mangeons un peu et le soir, Sylvie part en quête de gens de la rue pour leur donner le gros qui restait.
Cadeau
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