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Par globereveurscorp le 5 Février 2014 à 01:10
Nous plions la tente trempée car il a plu une bonne partie de la nuit. La grande route est finalement agréable, avec des paysages variés, cultures de mandarines, café, cacao, manguiers, beaucoup d'oiseaux et la canne a sucre transportée avec des tracteurs ou camions qui tirent plusieurs remorques.
Transport de canne à sucre
Avec le taux d'hygrométrie, les fils se couvrent de lichen
Une belle étape de 81 km. Et nous cherchons, comme d'habitude, à nous poser mais toujours des propriétés privées...
Encore un colombien, Jonathan, qui visite son pays pendant 4 mois
Comme souvent, la route est déviée par des contrôles militaires. C'est à cet endroit que nous apercevons une église avec un parc autour.
Nous y rentrons. A l'intérieur, un groupe de femmes qui discutent entre elles. Lorsque nous leur demandons la possibilité de camper, elles nous refusent en nous disant que c'est une zone militaire. En effet, derrière se trouve une tente de l'armée et sur le côté, un étendage avec des tenues.
Nous repartons donc mais les militaires sur la route nous sifflent et nous interpellent. Nous croyons qu'il s'agit d'un contrôle de papiers mais ils nous demandent simplement ce que nous cherchons.
Lorsque nous leur expliquons, ils sont surpris, appellent le commandant et nous proposent d'aller dans leur campement.
Nous passerons une superbe soirée avec eux. Le cuisinier finira de cuire nos fayots, nous aurons droit a un bon jus de fruits mixé avec du lait et du sucre, le petit déjeuner servi le matin et à la séance de photos.
Nous avons été très surpris par leur accueil et leur décontraction.
Non, nous ne sommes pas aux mains des Farcs !
El commandante
Nouvelle recrue !
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Par globereveurscorp le 5 Février 2014 à 01:16
Aujourd'hui, une étape banale de 71 km, juste pour avancer. Nous avons fait une très belle rencontre chez des horticulteurs, où Alejandra nous a montré comment utiliser l'Aloé vera ; les colibris se battent pour butiner sa fleur.
Nous dégusterons un très bon mixte de fruits à l'Aloé véra.
Aussi du tabac
Alejandra
La mama
Les araignées au dessus de notre tente
Arbre bizarre, à vous de trouver le nom !
La zic est aussi dans le pré !
Nous avons réussi à en choper un
Bigoudis assortis au pull
Aujourd'hui, nous avons découvert un nouveau métier. Pendant que les gens font leurs courses, le gars met un carton sur le siège des scoots et même des vélos, pour que les conducteurs ne se brulent pas les fesses. Et tout le monde joue le jeu et glisse la pièce, c'est vrai que ici ça chauffe !
Il fait très chaud et nous nous posons de bonne heure dans un hôtel pour mettre notre blog à jour.
Demain, nous continuons notre route vers le sud en évitant Cali, d'après plusieurs avis de voyageurs.
Ville de Palmira, les carrosses côtoient les grosses voitures
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Par globereveurscorp le 9 Février 2014 à 03:56
Nous n'avons pas grand chose à dire sur ce grand trajet que nous avons fait en deux jours, si ce n'est que nous n'avons traversé que des champs de cannes à sucre .
Toutes les rivières sont polluées par ces cultures intensives, les champs sont irrigués par celles-ci, pour ensuite leur rendre leurs eaux en plus des résidus d'engrais et de pesticides.
Nous croisons régulièrement des énormes convois de camions trains qui transportent les cannes à l'usine. Lorsqu'ils nous doublent, nous serrons les fesses.
Dans toute cette région, la population est en majorité noire. Nous croyons que ce sont des descendants d'esclaves, en rapport à la canne à sucre.
Tout le long de ces grandes routes, il est impossible de camper. Nous dormons donc deux fois dans les petits hôtels des stations services qui sont bien et peu coûteux. C'est dans ces mêmes stations que nous nous ravitaillons régulièrement en eau car en Colombie, malgré qu'il y ait des rivières de partout, il n'y a jamais de points d'eau ou de fontaines dans les villes.
Les Baños des stations services
Depuis Palmira, nous avons vraiment roulé pour avancer mais sans prendre de plaisir. Cc'est pour cela que nous avons décidé de faire un détour par Silvia pour sortir des routes à camions et partir à la rencontre du peuple indigène.
Le paysage s'arrange avant Piendamo
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Par globereveurscorp le 9 Février 2014 à 04:27
ça monte très dur jusqu'à la petite ville de Silvia... Nous passons de 1000 à 1737 m en 37 km.
La route était très jolie et tranquille. Sur celle-ci, nous remarquons plusieurs sites où ils étalent une sorte de farine sur des grandes plateformes et même sur des terrains de basket ; ça sent le fromage de chèvre. Nous nous approchons pour se renseigner. C'est en fait de la farine fabriquée à partir du yucca, la grosse plante grasse ; ça passe dans plusieurs bains et c'est ensuite épandu pour sécher. Ce serait pour faire de l'aliment pour les animaux, une fois mélangé avec de la viande et du poisson.
Nous trouvons aussi des cultures de fraises suspendues
Très belle vue depuis la route sur la petite ville de Silvia
Arrivés à bon port, nous demandons la possibilité de monter notre tente. Ils nous indiquent un très joli parc au bord de l'eau et prés de la ville. Mais un jeune couple nous le déconseille à cause de nombreux consommateurs de drogue qui si rendent le soir. Ils nous indiquent, un peu plus loin, un autre parc au bord d'un lac. Nous n'aurons pas encore eu le temps de monter la tente qu'un gros orage s'abat sur nous. Heureusement, ici, ça ne dure pas longtemps. Mais, les nuits sont assez fraîches.
Toujours bredouille, ce soir ce sera encore pâtes
Dès que nous sommes arrivés dans la ville, nous avons été très surpris par les vêtements traditionnels portés par une partie des habitants. Nous avons l'impression d'avoir changé de pays.
Ce sont en fait les indigènes Guambiano, une communauté autochtone qui vit tout autour de Silvia, dans des villages communautaires. Ils ont conservé leur mode de vie traditionnel, à l'abri de la modernité.
ça y est, nous sommes en Equateur ?
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Par globereveurscorp le 9 Février 2014 à 05:22
Comme nous n'aimons pas revenir par la même route, nous avons trouvé le moyen de prendre une piste qui passe par Totoro pour rejoindre Popoyan qui, d'après les locaux, ne monte pas... sauf que nous passons de 1737 à 2976 m !!! Mais, malgré la route pierreuse, nous ne regretterons pas car les points de vues sont magnifiques et nous traversons les hameaux indigènes.
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