Très déçus de ne pouvoir rester vers ce lac, car, à cause des travaux, nous ne pouvons accéder au rivage, nous prenons sous une chaleur accablante la direction nord ouest : Alghero

Mais avant d'y arriver, encore beaucoup de péripéties, nous traversons un paysage très désertique peuplé de quelques moutons et beaucoup de fermes abandonnées, toutes les rivières sont à sec et même les chardons dans les prés sont grillés.

Le dernier facteur a fait une dépression!

Ozieri

Aucun endroit pour pique-niquer à l'ombre, nous demandons à un agriculteur l’autorisation de rentrer dans son parc à vache !

Ici, aucune culture intensive ni des fermes industrielles, que des petits élevages de chèvres, vaches ou moutons.

Le soir nous campons au bord d'un chemin à côté des moutons!

Regardez comme les prés sont verts !

Nous passons par Florinas puis par Cargeghe, mais rien que de voir le village perché en haut des montagnes, nous en avons les jambes coupées, au début, ça monte progressif, mais par la suite, c'est un mur ! il va falloir pousser pendant un kilomètre.

Arrivés en haut en cherchant de l'eau, nous trouvons un lavoir, nous ferons donc la lessive de la semaine, comme au bon vieux temps, ensuite piquenique et café au village.

Nous leur demandons si ça monte encore dans notre direction (sans commentaires).

Il monte mieux que nous malgré son âge!

La grande lessive de la semaine!

C'est reparti, vous croyez que çà va monter ?

Ben ! Ça n'a pas l'air tout plat.

Nuit sous un olivier !

Après une nuit presque blanche dans le Ferry en essayant de dormir tantôt sur les sièges ou bien sous les soutes à bagages, nous arrivons à six heures du matin. Arriver à la ville de Porto Torres , nous sommes étonnés par le calme des Sardes en voiture, ils ne klaxonnent pas et stoppent avant les passages cloutés. On dirait des Suisses et non pas des Italiens. Après avoir acheté une carte de l’ile, nous partons en direction de Castelsardo.

Porto Torres

Castelsardo.

Nous partons en direction de Santa Teresa Galura

Pâtes aux coquillages

Capo d'Orso (Roche de l'Ours)

Portail typique en Sardaigne

Rencontre avec notre premier cyclo-voyageur, un Italien!

Les plages de sable blanc de Capriccioli avec ses eaux d'une limpidité incroyable.

Tant que nous ne nageons pas, une sorte de petits poissons nous mord en nous laissant des marques.

C'est très surprenant (les piranhas, c'est bien en eaux douces au moins ?)

Nous nous arrêtons vers une entreprise d'Horticulture pour demander de l'eau pour remplir nos bouteilles, car dans des serres comme dans les cimetières, il y a toujours de l'eau !

Remarquez le Tressage des tiges de ces plantes, du véritable travail d'artistes !

Nous prenons la direction du Lago del Coghinas mais notre GPS Géo Vélo nous fait des siennes, nous nous retrouvons par des chemins au dénivelé impressionnant.

Une petite route à pic nous descend vers le lac auquel la digue est en travaux, donc interdite de passer. Les ouvriers y travaillent et il y a une barrière au bout avec un panneau d'interdiction de passer.

Le problème, c'est qu'il nous est impossible de remonter les vélos par le chemin dont nous sommes arrivés avec une pente avoisinant les 20% alors que de l'autre côté de la digue, la route qui va dans notre direction est toute plate !

Nous attendons donc que le dernier ouvrier parte et traversons la digue jusqu'à la barrière, il y a un cadenas, mais il n'est pas fermé, nous ouvrons vite et passons nos vélos de l'autre côté et campons un peu plus loin, caché vers une ancienne demeure abandonnée.

Nous avons évité un immense détour !

Ça y est, à nous la liberté, nous partons ce matin, loin des infos négatives, en complète liberté, sans but vraiment précis, et, en totale autonomie.

Nous sommes très chargés, car nous allons faire au maximum du camping sauvage.(Interdit !) Pour cela, nous ne prendrons pas notre tente MSR que nous avions en Amérique du sud car elle est orange pour être repérable en cas de pépins en montagne, nous opterons pour notre ancienne tente du célèbre magasin qui commence par un D et fini par un N qui est beaucoup plus discrète mais va nous lâcher en cours de route, elle prend l'eau donc nous devrons en acheter une autre en Espagne

Nous avons donc tout ce qu'il faut pour dormir, cuisiner, vêtements pour le chaud et, pour le froid pour le retour (Et ils vont beaucoup nous servir).

Il ne nous manque que la table et les chaises ainsi que celle à repasser avec le fer par manque de place, et puis le parasol pour la plage. Nous avons 45 kg de bagages et, à rajouter, 3 bouteilles d'eau de 3 litres et demi chacun tous les jours pour cuisiner et se laver (Pour info, nous nous lavons avec 1 litre d'eau par personne tous les soirs, même s'il fait froid). Alors, pensez bien que, au retour à la maison, nous apprécions beaucoup plus le confort de celle-ci.

Nous faisons notre premier test par la côte de Trêves qui s’avère difficile, mais passe sans problème. Ensuite, nous allons prendre en partie la Via-Rhôna qui ne sera pas notre tasse de thé, car le problème, contrairement à une route départementale où vous allez grimper et ensuite descendre et vous relâcher un peu.

Vous pédalé sans interruption!

Pour exemple, en Amérique du sud lors de nos précédents voyages, lorsque nous apercevions que nous allions nous taper une montée à 7 ou 10% nous faisions Ohhhhh et après lorsque nous arrivions en haut ont disait  Ahhhh et après Oh c'est magnifique!

Sur une véloroute, vous ne faites que pédaler et ça devient un peu monotone. Le seul avantage, c'est que vous êtes en sécurité.

En plus, malgré quelques endroits très agréables, nous longeons souvent des zones industrielles qui ne font pas rêver.

Si une ! Une énorme centrale Nucléaire au bord de la piste, il y a même une aire de camping-car à côté et des gens qui la prenne en photo(Ça ne fait pas rêver ça ?)

Il ne faut pas toujours voir que le négatif, car nous, nous nous disons en tant que cyclistes que, si par chance il y avait une fuite radioactive, le lendemain, nous aurions peut-être l'avantage de pédaler avec quatre jambes chacun, quelle aubaine !

Premier accueil à 500 mètres de la maison chez nos fidèles amis Serge et Dany

Premier jour en Ardèche, à Vion, Christine et Magalie, patronnes du camping l'Iseran nous offre gracieusement une place de camping pour la nuit.

Attention ! à Vion, ça ne veut pas dire que l'on peut y atterrir !

Magnifique passerelle pour rejoindre Rochemaure village de caractère!

Le lendemain, nous nous arrêtons en pleine cambrousse dans un camping à la ferme sur la commune de La Palud gérer par un couple très sympathique.

La dame nous demande de mettre nos vélos dans son garage sinon elle ne va pas dormir de la nuit, la cause, un couple avec des vélos cargos qui partaient pour un grand périple se sont tout faits voler alors qu'ils étaient attachés (Même à la campagne ?)

Le plaisir de cuisiner à l'abri sur des vraies chaises et une vraie table

Nous longeons le canal de la Durance et nous retrouvons à Saint Andiol puis Orzon. 

Une jeune fille nous indique un joli lac à trois km sur la route de Senas.

Nous passerons la nuit sur la terrasse surplombant le lac avec une vue imprenable !

Un couple d’ancien dont elle est d’origine malgache discute un bon moment avec nous puis nous disent au revoir.Mais, la surprise, un peu plus tard, ils reviennent et nous apportent notre repas du soir :  ratatouille, deux cuisses de lapin et une banane.

Peyrolles et toutes ses fontaines reliées les unes aux autres

Camping sauvage avant l’accueil à Pourrières chez les cousins Marc, Évelyne et leur fille Gaëlle avec un jour de retard.

La cause!

Notre GPS Géo Vélo nous à emmener à un autre Pourrières qui était un hameau dans une ville d'un département voisin à 57 km de l'autre.

Une pie s'invite à l'apéro et nous a adoptés

Deux jours pour nous relaxer, réviser les vélos et nous requinquer avant de partir en direction de Toulon!

Cachés sous les pins au dessus de la ville!

Décision de dernière minute !

C'est sur le port de Toulon que nous décidons de partir pour la Sardaigne dès le lendemain !

Remarqué le chien dans le troupeau, il y en a plusieurs pour éloigner les loups !

Un petit village qui à beaucoup d'imagination dans sa décoration, même les dosettes de café sont utilisées.

Les plages désertes à cette époque

Des chiens errants de partout, ceux ci nous ont adoptés!

dans mon hamac, je peut lire avec une garde rapprochée!

Le chien noir monte la garde et le blanc se tient à l'ombre sous le Van.

Ils n'ont pas de propriétaire, mais sont très bien nourris, ils refusent même les bouts de pain. actuellement, les autorités les stérilisent et leur posent ensuite une bague à l'oreille pour les reconnaitre.

Un camping-car XXL.

Une sympathique famille de Hollandais de cinq enfants qui nous ont demandé si le camion ne nous gênait pas.

La plus jeune avait environ deux ans.

Le matin, toute la petite famille ramassait les déchets" plastiques et autres "avec des râteaux.

Très bon exemple et super éducation.

Peut être aussi pour compenser le bilan carbone ?

Les cochons vident les poubelles

Notre nuit au dessus des nuages

Duress la ville d'où nous prenons le ferry pour l'Italie

Au milieu des beaux bâtiments, quelques logements affichent la pauvreté.

( ces pages vous ont plu ? vos commentaires m'encouragent à continuer ce blog)

Le pont pour quitter la péninsule

Celui ci c'est écroulé

Des oliviers à perte de vue

Bye Bye Grèce